Titre :	Le rapport de Brodeck : roman
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Philippe Claudel (1962-....), Auteur
Editeur :	Paris : Librairie générale française
Année de publication :	impr. 2009
Collection :	Le livre de poche num. 31315
Importance :	1 vol. (374 p.)
Présentation :	couv. ill. en coul.
Format :	18 cm
ISBN/ISSN/EAN :	978-2-253-12572-3
Prix :	6,95 EUR
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Le rapport de Brodeck Je m'appelle Brodeck et je n'y suis pour rien. Je tiens à le dire. Il faut que tout le monde le sache. Moi je n'ai rien fait, et lorsque j'ai su ce qui venait de se passer, j'aurais aimé ne jamais en parler, ligoter ma mémoire, la tenir bien serrée dans ses liens de façon à ce qu'elle demeure tranquille comme une fouine dans une nasse de fer. Mais les autres m'ont forcé : « Toi, tu sais écrire, m'ont-ils dit, tu as fait des études. » J'ai répondu que c'étaient de toutes petites études, des études même pas terminées d'ailleurs, et qui ne m'ont pas laissé un grand souvenir. Ils n'ont rien voulu savoir : « Tu sais écrire, tu sais les mots, et comment on les utilise, et comment aussi ils peuvent dire les choses [...]. » Un livre qui fait penser à la fois à Julien Gracq, celui d'Un balcon en forêt, pour les descriptions de la nature, à Dino Buzzati, pour la construction et l'attente qui se crée, et à Primo Levi pour bien des raisons. J -C. P., Livres Hebdo Dans un style finement ouvrage, plein de crépitements, de somptuosités, d'odeurs, d'humus et de feu, Philippe Claudel décrit un monde terrible où le crime est une fonction naturelle du vivant. Serge Sanchez, Magazine littéraire

Le rapport de Brodeck : roman [texte imprimé] / Philippe Claudel (1962-....), Auteur . - Paris : Librairie générale française, impr. 2009 . - 1 vol. (374 p.) : couv. ill. en coul. ; 18 cm. - (Le livre de poche; 31315) .
ISBN : 978-2-253-12572-3 : 6,95 EUR
Langues : Français (fre)

Résumé :

Le rapport de Brodeck Je m'appelle Brodeck et je n'y suis pour rien. Je tiens à le dire. Il faut que tout le monde le sache. Moi je n'ai rien fait, et lorsque j'ai su ce qui venait de se passer, j'aurais aimé ne jamais en parler, ligoter ma mémoire, la tenir bien serrée dans ses liens de façon à ce qu'elle demeure tranquille comme une fouine dans une nasse de fer. Mais les autres m'ont forcé : « Toi, tu sais écrire, m'ont-ils dit, tu as fait des études. » J'ai répondu que c'étaient de toutes petites études, des études même pas terminées d'ailleurs, et qui ne m'ont pas laissé un grand souvenir. Ils n'ont rien voulu savoir : « Tu sais écrire, tu sais les mots, et comment on les utilise, et comment aussi ils peuvent dire les choses [...]. » Un livre qui fait penser à la fois à Julien Gracq, celui d'Un balcon en forêt, pour les descriptions de la nature, à Dino Buzzati, pour la construction et l'attente qui se crée, et à Primo Levi pour bien des raisons. J -C. P., Livres Hebdo Dans un style finement ouvrage, plein de crépitements, de somptuosités, d'odeurs, d'humus et de feu, Philippe Claudel décrit un monde terrible où le crime est une fonction naturelle du vivant. Serge Sanchez, Magazine littéraire